Et si on se trompait sur notre nature humaine...Que sommes-nous vraiment ?
- Severine Tanguy
- 28 nov. 2023
- 3 min de lecture

Imaginez une loupe qui nous permette de voir de plus en plus profondément et microscopiquement en nous, de connaître de quoi nous sommes faits...quelle est notre nature primordiale.
Alors, que verrions-nous?
Ma première réponse de biologiste, au 1er grossissement : un amas de cellules, la cellule étant la plus petite unité définissant la vie. Des cellules, arrangées en tissus et organes mais qui n’en restent pas moins des unités fonctionnelles autonomes.

Ensuite, qu’est-ce qu’une cellule ? Un amas de molécules. Des molécules qui se sont organisées et assemblées pour former des structures complexes, telles que la membrane afin de créer une frontière extérieure à la cellule, ainsi qu’un noyau pour protéger l’ADN, puis des organites intracellulaires permettant à l’usine cellulaire de fonctionner, envahis de messagers qui arpentent en continu l’intérieur de la cellule, baignés dans un liquide nourricier. Tout semble donc bien rempli, plein. En tout cas, a priori, dans une vision biologique. Mais allons plus loin.

Que sont les molécules? Un assemblage d’atomes. Des atomes liés les uns aux autres par des énergies de liaison, dues aux charges électriques, mais aussi aux forces hydrophobes, à la présence d’hydrogène...et j’en passe.
Mais entre ces atomes et ces liaisons, qu’y a-t-il? Et bien rien, à première vue. Du vide.
Alors que sont les atomes? Un amas de particules, les unes, protons et neutrons formant un noyau autour duquel les autres, les électrons, gravitent en rotation continue. Ces électrons se comportent d’ailleurs bien plus comme une onde vibrante autour du noyau que comme des particules.

Et que sont ces particules atomiques? Un amas d’autres particules plus petites, les quarks, puis les préons. Et ces microparticules, de quoi sont-ils faits? Mystère...
Et qu’y t a-t-il entre ces particules et préons? Et bien rien, a priori. Du vide.
Dans cette vision physique de la matière, on comprend que l’on est face à une limite de l’observable, et on comprend aussi que l’on est en réalité bien peu de choses.
Une autre réalité saute aux yeux : le rien, le vide, il est partout...entre les atomes, entre les particules formant les atomes, entre les sous-particules formant les particules des atomes, et avec des sous-particules dont on ne connaît pas leur nature.
En réalité, ce rien qui représente 99.99% de la matière, n’est pas vide. En réalité il est plein, ce rien est le Tout. Il est rempli d’une énergie, l’énergie du point zéro, qui est la plus puissante qui existe. Si l’on cherche à calculer ce champ quantique du vide, à l’échelle de Planck, on se rend compte que ce champ renferme l’équivalent énergétique de toute la matière de l’Univers. Ce champ fondamental d’énergie baigne et interagit avec la matière subatomique créant un mouvement vibratoire constant. La matière n’est jamais réellement au repos.

Cette énergie du rien, qui est en réalité l’énergie du Tout, est celle de la création, que l’on peut appeler la Source, ou même Dieu. Et cette explication scientifique de ce qu’est l’énergie du vide rejoint ma vision de Dieu que j’ai depuis toujours, celle d’une source lumineuse et énergétique surpuissante à la base de toute la création.
Nous sommes donc à 99.99% composés de cette énergie créatrice de la Source. Le reste, la matière palpable, n’est qu’une condensation de cette énergie, qui strate après strate, niveau après niveau de complexification, permet de créer les particules, puis les atomes, les molécules, puis les cellules, les tissus, les organes et enfin les organismes complexes que nous sommes.
Finalement, nous qui ne voyons que ce corps physique palpable, nous ne voyons même pas 0.1% de ce que nous sommes.

Cette révélation remet beaucoup de choses en perspective non ?
Notamment à l’heure de notre mort terrestre, à l’heure où la vie quitte notre corps physique, ce sont ces 0.1% qui «meurent» et sont recyclés. L’énergie, elle, ne meurt jamais... Ces 99.99% d’énergie que nous sommes survit à la mort et voyage, comme le montrent les nombreuses expériences de mort imminente (EMI). Cette énergie que l’on peut aussi appeler conscience existe et vit en dehors de notre corps physique.
Une autre implication de la compréhension de ce que nous sommes concerne la maladie et les maux du corps qui ne sont que la conséquence de maux en amont, dans notre énergie. De ce fait, soigner juste le corps physique, sans remonter à la cause, est voué à l’échec sur le long terme.
Une dernière conséquence de la connaissance de notre nature énergétique (ainsi que tout ce qui nous entoure) est la remise en perspective du «matériel». Ceci implique une remise en question de notre société si consumériste, et de la réussite normée qui reste encore la possession d’objets, maison, belle voiture, bijoux, téléphone à la mode... A notre mort, cette réussite, ces possessions nous suivent-elles? Bien sûr que non. Alors ne devrions-nous pas axer la réussite de notre vie sur l’élévation de notre énergie, de notre conscience, qui elle, nous suivra outre-tombe...?
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